Le sens de l'honneur
En vérité je vous le dis, certains ont perdu le sens de l'honneur et renient leurs promesses de la veille. C'est une vieille rengaine au PS où l'on s'appelle par son prénom en se donnant du TU et en se souriant. Résumé du dernier épisode : Bertrand s'est retiré mais ne veut pas que Ségolène devienne reine, aujourd'hui il préfère Martine, cause pourtant de sa défaite d'hier ; Benoît, quant à lui, fait le benêt. De gauche, tout ce beau monde n'en a que l'air. La tragédie vire à la soupe opéra, les militants médisent, les responsables font les enfants et se déchirent pour être le premier secrétaire qui enregistrera la prochaine défaite électorale le regard droit. On nous dit que c'est une histoire de vision où s'opposeraient des supporters écervelés à des citoyens engagés à coller des affiches, on nous refait la querelle des Anciens et des Modernes, on nous parle de Projet mais on ne fait que se jeter des noms à la figure. Pour les idées, on repassera. On appelle les motions a, b, c, d, e mais on ne retient que la question du meneur. Qui sera le patron ? Qui fera régner la terreur ? Réponse, jeudi ou vendredi. En attendant, si le sens de l'honneur a disparu, consolons-nous comme nous le pouvons : il nous reste au moins le sens de l'humour.
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